ma note
-/5

moyenne
3.42/5

Et là-bas, quelle heure est-il?

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 2nombre de notes: 0nombre de notes: 2nombre de notes: 5nombre de notes: 6nombre de notes: 4nombre de notes: 5

les avis de Cinemasie

7 critiques: 3.39/5

vos avis

17 critiques: 3.59/5

visiteurnote
Bama Dillert 3
Bastian Meiresonne 3.75
chronofixer 3.25
David Federmann 5
Diana 4.25
dll_povtyp 3
Illitch Dillinger 4
Izzy 4.5
jade 3.75
JoHell 4.5
Maggielover 4.5
Oiggab 3.25
Pikul 2.5
Secret Tears 2.5
Titeuf@ 3.75
Tred 1.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

un film drole et beau!

je ne m'attendais pas du tout a voir un film de cette sorte et je suis sortie de la enchantee!! la musique est tres rare mais c'est celle du magnifique film "les 400 coups" !! et le film est lent mais les images sont comme des tableaux! la derniere scene est d'une tranquilite et d'une beaute!(on voit la fille dormir dans une chaise du jardin du luxembourg et lentement au dessus d'elle sa valise flotte sur le bassin) en plus de cela ce film est drole!! un merveilleux moment a passer au cinema et a ne pas manquer absoluement!! (de plus l'acteur joue dans le troublant sweet degeneration de ling cheng-sheng!!)

08 octobre 2001
par jade


Loin, très loin de tout.

Tsaï Ming-liang est un grand cinéaste de la distance. Mais pas comme peuvent l'être Kitano ou Imamura, c'est-à-dire comme cinéastes de ce qui les écarte du cinéma. Non, la distance, chez Tsaï Ming-liang, c'est tout bêtement la distance qui existe entre ici et ailleurs, entre Paris et Taïwan, entre Antoine Doinel et Jean-Pierre Léaud. Ou encore : entre soi et soi. Car "Et là-bas quelle heure est-il ?" est d'abord la scène d'un écartèlement, celui de la dyade amoureuse qui pulse en silence dans l'intimité horaire de sa propre horloge. S'il y a une heure ici et une heure ailleurs, dit Tsaï Ming-liang, c'est finalement la même. La même au prix de la schizophrénie de tout lieu ou l'écartèlement de tout temps. Au prix de la distance. Et c'est pour cela que Tsaï Ming-liand est un grand "cinéaste" de la distance : ce n'est pas tant qu'il la montre, voire qu'il la suggère, mais plutôt qu'il l'installe. Que son film est l'installation de cette distance. Qu'il installe l'espace du film dans la distance. Qu'il installe la distance comme principe du film. Qu'il vous installe dans la distance du film. Car Tsaï Ming-liang ne croit plus, comme Duchamp, que "les regardeurs font le tableau" (ou le film). Pour Tsaï Ming-liang, les regardeurs sont intégralement dans le film et le film intégralement dans les regardeurs. Le cinéma est une affaire d'intimité, et le distance est précisément celle qui s'ouvre dans l'intimité, à l'intérieur même de l'intime, par rapport à soi. Le cinéma, c'est l'écart qui s'ouvre en soi dans sa propre intimité. C'est pour cela que le théatre intime est toujours une affaire d'images et de son : l'intimité est peuplée de fantômes bruyants. Peuplé de cet amour qui manque et qui hurle à manquer. De cet amour qui creuse toujours davantage la distance de la dépossession. Tsaï Ming-liang a compris cela. Il a compris l'écartèlement meutrier qu'accomplit l'amour dans ses images. Les images de l'amour, cela creuse. "Et là-bas, quelle heure est-il ?", c'est ce trou qui se creuse, cette distance qui s'affirme. Entre ici et ailleurs. Entre vous et vous. Cette distance active s'appelle "désir".

30 mars 2003
par Maggielover


ha!! La solitude

L’idée de départ est très intéressante, un vendeur de montre tombe amoureux d’ une fille en quelques mots et quelques regards ! ! La seule chose qu’il sait d’elle, c’est qu’elle part en France ! ! Ainsi, pour se sentir plus proche d’elle, il règle toutes les montres (il es vendeur de montre) sur l’heure de Paris… On voit dans ces quelques lignes à quel point notre personnage est pathétique… Mais autour de cette histoire se brosse le portrait de plusieurs autres personnages : la fille aimée, bien sûr, mais aussi ses rencontres parisienne ; puis la mère de notre « héros » … Le point commun de tous ces « braves gens » est la solitude (thème déjà abordé par notre metteur en scène dans « vive l’amour ») ; on en pleurerait presque de les voir tous tristes chacun dans leur coins alors qu’ils désirent tous la même chose : de la chaleur humaine, de l’amitié, de l’amour… Le plus triste réside donc dans le fait qu’on comprends que tout ce beau monde pourraient vivre heureux avec un peu plus d’écoute et d’effort pour aller vers l’autre………..mais voilà, ce film décrit la réalité (ce n’est pas une comédie sentimentale US où tout est bien qui finit bien) et ça en devient presque gênant dans la mesure que ce film fait se remettre en question les citadins…et c’était probablement le but du cinéaste.

28 mars 2003
par Oiggab


achat
info
actions
plus