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La Femme Scorpion

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.08/5

vos avis

32 critiques: 3.69/5

visiteurnote
- 3
2501 3.75
Bastian Meiresonne 4
Cuneyt Arkin 3.75
Daimajin 3
Dakysto 4
DarK ChoueTTe 3.75
ELZimmerman 3.25
Hojo 4.5
Izzy 3.75
jeremiebarilone 2.75
Jérôme.D 4.5
k-chan 4.25
Le Coati Scorpion 4
LIVEFROMHK 2.25
mattMAGNUM 3
Mounir 3.25
noar13 5
OshimaGosha 4
Pikul 3.25
pomme de pin 4.25
Qumran 4.25
RFB 4
Samehada 4
Sauzer 3.75
Scalp 4.25
Sifu Tetsuo 3.75
Stash Kroms 2.75
steed 4.25
Titeuf@ 3.5
TsimShaTsui 3.75
X27 3.5
zybine 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

forcement decevant par rapport aux 2ème et 3ème volets, pas sur le plan formel et esthétique qui lui est tjs aussi réussi, mais plutot sur la puissance, le magnétisme qui s'en dégage Ce film est beaucoup plus typé "Formule WIP", une fois que Ito aura fait ses preuves, il aura la liberté nécessaire lui permettant de livrer les chef d'oeuvres que l'on sait. néanmoins ce film constitue un tres bon temoignage du ciné populaire 70's

05 juillet 2004
par -


classique du film d'exploitation, qui sera dépassé par ses 2 suites

Je le découvre après le 2 et le 3 et ça joue peut-être en sa défaveur. Très exploitation et moins stylisé que les 2 autres. Quelques scènes au début très théâtrales et pop, impressionnant même si ça repose beaucoup sur un dispositif voyant (décors, maquillage). Mais le problème c'est que je dois pas être très fan des films de prison. En effet, les deux autres se déroulent en majorité à l'extèrieur de la prison. Celui-ci c'est le contraire, et il y a parfois quelques longueurs (elles creusent longtemps...). Enfin, je préfère quand le personnage de Matsu reste muet comme dans les films suivants, ça la rend plus mystèrieuse, plus dangereuse. Mais quel plaisir de retrouver cette magnifique actrice et une réalisation qui, pour un premier film, compte nombre d'images très marquantes.

23 février 2006
par 2501


Piquée à vif

Adapté de la bande dessiné de Toru SHINOHARA, ''La femme Scorpion" inaugure un cycle de 6 films, dont 4 ayant la mythique Meiko Kaji ("Lady Snowblood") dans le rôle principal. Dans la veine des films d'exploitation des femmes en prison, le réalisateur Shunya ITO s'affranchit des clichés propres au genre (viol, maltraitance, scènes de sexe et de violence entre femmes), tout en s'appropriant plus personnellement son oeuvre. Fortement inspiré du cinéma indépendant italien (Bava) et des délires pop-art de SUZUKI, il colle de près au matériel d'origine pour proposer un univers surréaliste et proche de la bande dessinée. Contrastes lumineux à la limite du fantastique, décors peints en arrière-plan, décadrages (allant jusqu'à des plans à 180°) et personnages hauts en couleurs (l'attaque dans le couloir par une autre prisonnière), les nombreux délires visuels créent un véritable monde propre et font preuve d'une recherche esthétique rare dans les films du genre. Le parcours de l'héroïne constitue une véritable spirale infernale descendante dans l'humiliation et le combat de sa propre survie, enclin à lui donner al force nécessaire pour rompre définitivement avec son passé et d'affronter ses démons. L'échec de sa première invasion est métaphore de ce qu'elle n'est pas encore prête à en découdre avec les responsables de son incarcération; ce n'est qu'au terme de sa lutte interne en prison, qu'elle pourra assouvir sa terrible vengeance. L'actrice MEIKO exigea à ce que soient supprimés tous les dialogues présents dans la bande dessinée d'origine pour renforcer sa détermination muette et un certain aura mystique l'entourant. Liberté intéressante, renforçant d'autant son personnage de froide justicière de son propre destin. La trouvaille de la tâche de sang sur un drap blanc symbolisant le drapeau japonais est certes puérile, mais est métaphore de la perte de l'innocence (la perte de la virginité) au nom d'une patrie. Sa vengeance pourrait être rapprochée d'une certaine libéralisation de mœurs par rapport à un système rigide et opprimant toujours la gente féminine. Elle est prête à en découdre, ne pas laisser passer inopinément son acte de soumission subie. Film d'exploitation plus intelligent que la plupart des oeuvres du même genre, "La Femme Scorpion" est un métrage parfaitement maîtrisé - en-dehors d'une baisse de tension vers les 2/3 du film avec une trop longue séquence de "creuser de trou" - parfait exemple en chef de film de ce qui se faisait dans les années '70s.

01 juillet 2005
par Bastian Meiresonne


Des longueurs venant déforcer un essai formel passionant...

Female convict scorpion, c'est avant tout une esthétique proche de l'onirisme, certaines séquences sublimes (j'ai un gros faible pour la séquence d'amours saphiques avec une des gardiennes, que prsonnellement je trouve très belle, ainsi que le flashback d'après le générique, une merveille de théatralité), une actrice fascinante, et.... pas mal de longueurs! Le film, dans sa partie médiane principalement comporte des séquences bien trop dilatées. Ce qui est d'autant plus dommage que la critique du machisme et du milieu carcéral est des plus pertinentes.

21 juillet 2005
par Cuneyt Arkin


Mon premier film d'exploitation japonais : j'avoue que j'avais des à priori avant de le voir, surtout qu'en plus, c'est un film de 'femmes en prison' Mais voilà, la réalisation du film est plutot soignée (et m'a étonné en fait pour ce genre de film), les actrices sont charismatiques, et leurs personnages sont forts, j'ai donc bien accroché tout simplement.

01 septembre 2005
par Dakysto


Uramiii buuushiii...

Premier film de WIP, premier de Meiko Kaji. Première claque. Film de tolardes, donc forcément, violence, tortures, et sexe au programme des réjouissances. Mais rassurez-vous, le film ne vaut pas que pour ces points-là. Il dispose d'une ambiance assez spéciale, d'une très chouette real, d'acteurs plutôt sympas, dont en tête de file, de -raaah- Meiko Kaji. L'ambiance, durant les 1h20, est bien installée : glauque, crue, rageuse... Certains se plaindront peut-être de passages abusifs, ou trop théatraux (mise en scène de l'histoire pré-carcérale de Nami, par exemple, ou scène des douches, ou l'une des scènes finales, qui disposent d'un éclairage assez surréaliste qui appuye parfaitement bien les émotions, AMHA)... Quelques passages bien saignants, une énergie vengeresse qui monte progressivement contre l'oppression (je suppose que, vu l'époque -70's-, ça devait coller à la libération de la femme, plus particulièrement) Enfin bref, ne tergiversions pas, ce premier Scorpion est une franche réussite dans son ensemble, pour moi. Et dire que les 3 volets suivants son encore meilleurs, à ce qu'il paraît O_O

19 octobre 2004
par DarK ChoueTTe


Girl power

Une féministe vous dira que La femme scorpion est un film machiste, mais comme on sait les féministes n'ont jamais rien compris au cinéma. La femme scorpion, bien au-delà des ses excès formels délirants, c'est avant tout un hommage, une sacralisation de la femme. Figure centrale, omniprésente, constante, héroïne sublime, la femme dans Sasori est sans cesse mise à nue, souillée, violentée, pour le regard des hommes. Pour qu'elle devienne cet objet impénétrable que l'on ne peut s'empêcher de battre, de forcer jusqu'à l'épuisement dans des tâches absurdes qui n'ont pour but que d'avilir cet autre qui résiste et résistera encore. On le sait, la société machiste japonaise est un leurre, elle est avant tout matriarcale, et La femme scorpion ne cesse de le prouver. Portrait sublime de femme vengeresse prenant sa revanche sur un amour bafoué, Sasori, film flamboyant et maniériste, est une oeuvre d'une rage féminine folle. Monument plastique et furieusement inventif, Sasori premier du nom s'ouvre par un déluge d'images voulant faire de ce cinéma d'exploitation un terrain d'essai alternatif. Pour que la censure soit détournée, que des poitrines et des élans lesbiens soient filmées, Itô tourne La femme scorpion comme on écrit des pamphlets. Enflammé, styliste à mort, qu'il emprunte ou qu'il soit créatif, il prend sa caméra pour signer la fiction d'un Japon ultra-violent fait d'hommes enragés, violents et incontrôlables, prêt à toutes les humiliations afin que nous ayons à voir, que chacune de nos perversions soient satisfaites. Pour que Kaji Meiko soit belle, idéale, impénétrable, qu'elle soit sublimée et aimée d'un amour passionné aussi violent que le tranchant d'une lame, Itô filme son héroïne, son corps, ses gestes et son regard comme la femme d'entre toutes les femmes. Un visage à jamais inaccessible, d'une beauté et violence presque insoutenable. Sans cesse pervertit, Sasori prend toujours sa revanche, c’est elle la vainqueur, nous derrière nos écrans ne pouvons que continuer à la contempler.

12 novembre 2004
par Jérôme.D


le meilleur de la serie

comme quoi, "le forcement inferieur au 2eme et 3eme volet" est aussi subjectif. je vois pas en quoi le troisieme episode lui serait esthetiquement et formellement superieur

05 juillet 2004
par noar13


Bien

Un film intéressant . C'est le premier film "érotique de torture et d'exploitation" japonais que j'ai vu et franchement je n'ai pas été déçu . Kaji Meiko est parfaite et inoubliable dans ce rôle : sublime, froide et déterminée à mener à bien sa vengeance . Les autres personnages sont aussi bons et certains sont d'une perversité inouie et ont une morale plus que douteuse . La femme Scorpion m'a donné envie de voir la suite "Elle s'appellait Scorpion" qu'on dit meilleur . Vivement une sortie DVd de Lady Snowblood .

01 août 2004
par X27


Quelques fulgurances

Premier de la série des films d'exploitation consacrés à Sasori, cette Femme scorpion est déjà délectable. On retrouve le fond abject et dégradant de la suite mais le "charme" vient de ce que le film conserve encore des attaches avec un fond réaliste : les explosions stylistiques et rococo de la mise en scène s'insèrent encore dans la trame d'un presque ordinaire film de prison. Certes tortures dégradantes, voyeurisme et lesbianisme abondent mais j'avoue préférer la simple beauté de la tentative d'évasion initiale avec poursuite de chiens à bien des débordements ultérieurs. L'heure et quart file vite : on a envie de voir la suite.

11 août 2011
par zybine


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