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Le Héros Sacrilège

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.33/5

vos avis

15 critiques: 3.73/5

visiteurnote
White Snake 3
Anel-kun 3.25
Bama Dillert 3.5
Bastian Meiresonne 3.25
hkyume 3.5
JoHell 3.75
k-chan 4.25
koalaurent 3.25
La girardasse 3.75
lo sam pao 4
Mounir 3.75
Pikul 3.25
punkfloyd 4.5
Scaar Alexander Trox 4.75
Titeuf@ 4.25


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Fils à papas

''Le Héros Sacrilège" est une ambitieuse fresque historique loin des oeuvres bien plus intimistes de son réalisateur. S'attachant également à brosser le portrait d'un home, plutôt que celui - habituelle - des femmes, Mizoguchi ne perd pas de vue pour autant ses principales autres thématiques explorées, telle que la dénonciation de la recherche de pouvoir, opprimant les hommes à manipuler et de se battre. Etres au final très faibles, seules les quelques femmes présentes au cours de ce film font preuve d'une certaine force. La première apparition féminine réprimande d'ailleurs son mari de ne pas être suffisamment à la maison, là où est sa réelle place. Les succès des films de Kurosawa ne sont certainement pas étrangers aux moyens déployés pour le compte du film : le nombre de figurants est impressionnant et les décors riches et variés. Mizoguchi fait preuve d'une rare maîtrise dans le déplacement des foules, mais est bien moins à l'aise dans les quelques rares combats, qu'il préfère filmer de loin pour masquer les imperfections de la chorégraphie et son manque de savoir-faire quant à une mise en scène adaptée. Son second film en couleurs ne révèle pas une grande recherche visuelle et les maquillages des acteurs ressortent même à outrance dans la fameuse ''Daiei-Color'' d'un jaune délavé. Intéressante re-direction dans la carrière de Mizoguchi, ce film ne convainc qu'à moitié par un scénario par trop mélodramatique et inférieur aux plus grands films du réalisateur; en revanche, il donne un aperçu des expérimentations d'un réalisateur qui lui auraient certainement permis de s'affiner par la suite, si une leucémie ne l'avait pas emporté de ce monde bien trop tôt...

23 mai 2005
par Bastian Meiresonne


Un film épique ambitieux, mais hélas légèrement négligé.

Mon premier MIZOGUCHI, ça se fête ! :) Même si j'ai plutôt bien aimé ce film, je vous confie ma petite déception sur ce réalisateur que l'on m'avait dit si talentueux. Si l'histoire de ce "Héros Sacrilège" est assez plaisante, je suis quand même resté sur ma faim, avec une impression de simple ébauche. Mais quels sont ces ingrédients qui manquent donc terriblement selon moi ? Tout d'abord des acteurs charismatiques bien sûr ! Le casting du film est correct mais il manque de l'intensité dans les interprétations, les personnages et leurs liens ne sont d'ailleurs que maladroitement mis en valeur (la relation du fils avec sa mère, son "père" et les autres ne sont pas assez exploitées alors qu'elles sont en plein centre du scénario). Le mauvais emploi de l'époque, où les samourais ne sont alors que de piètres serviteurs de rang inférieur, est aussi un des mauvais points du film. MIZOGUCHI Kenji aurait du profiter davantage de cette ère pré-samourai assez rarement scénarisée dans le cinéma japonais, pour donner ainsi une propre et forte ambiance à son film. Voilà, hormis ces petites remarques négatives, ce fut un plaisir de regarder "Le Héros Sacrilège", mélangeant très bien le drame familial à la fresque historique. Un bon petit film sans surprises mais sympa du début à la fin.

29 mai 2005
par koalaurent


Pas mal

un Mizoguchi en couleur. J'avoue que c'est pas ce que je prefere dans Mizoguchi. Ses histoires de femmes sont plus personnelles. Pas mal quand meme.

08 mai 2002
par La girardasse


Mizoguchi épique!

"Shin Heike Monogatari", en tant qu'avant dernier film de Mizo (non on va plutôt garder Mizoguchi!), fait déjà figure non pas de testament, mais de cérémonie funèbre: jamais un film du maître n'aura été si dense, varié (pas à cause des couleurs...), et surtout ouvert; son fatalisme régulier et ses histoires de femmes plus complexes qu'elles ne paraissent sont vite mis de côté, Mizoguchi s'attarde sur autre chose: la fin d'une ère. Mettant à nouveau en scène un pouvoir politique dépassé, le manque de communication entre les hommes, et quelques autres de ses thèmes récurrents, le cinéaste se montre donc logiquement plus optimiste; l'amour y est plus heureux, les relations plus épurées, et plus pures. Cela à cause de la nature et du traitement plus abordables dira t-on, à l'image du héros, magnifique, moins que certaines héroïnes de ses autres films mais toujours grand; mais le film est foisonnant, et non dénué d'une profondeur originale; les dialogues sont excellents, les acteurs de l'histoire très bien dessinés, et la structure narrative nécessite pas mal de relectures... En conclusion, souffrant à peine d'un trop-plein d'histoires à raconter (on aborde plein de sujets différents, etc), ce qui pour sûr témoigne plus d'une intelligence passionnée qu'autre chose, l'avant dernier film de Mizoguchi est pour moi un chef d'oeuvre du cinéma japonais de la "nouvelle vague".

24 janvier 2003
par Scaar Alexander Trox


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