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Peppermint Candy

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.92/5

vos avis

42 critiques: 3.91/5

visiteurnote
Flo ( o.°) 5
abuzeur 2.5
Antaeus 4
Bastian Meiresonne 4
Black_pantha 2.5
chronofixer 3.25
cityhunter 2.75
Clyde 4.5
conrad 4.5
Epikt 3.5
geez 4.25
Illitch Dillinger 3.5
Izzy 5
jade 4.5
jep 4.25
Jérôme.D 5
jinroh 4.75
JoHell 4.25
kassim al soja 4.5
koalaurent 1.5
Kokoro 4.5
La girardasse 4.5
lo sam pao 4.25
Manolo 3
maru 5
ntvn 4.5
Oh Dae-soo 3.75
Oiggab 2.75
osdohtem 3
Pikul 4.5
punkfloyd 3.75
Saerin 5
Sauzer 3.25
shaya 3.75
Sifu Tetsuo 3.75
Simon VD 2.75
Toru 3
Toxicguineapig 4
tu0r 4.5
vince 4.25
X27 4.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Profondément humain, universel.

Tranches de vies à rebour d'un pessimiste cynique et désabusé qu'on pourrait dire déjà mort bien avant d'avoir cessé de vivre. Un film magnifique, qui prend toute sa dimension après le générique, lorsque reviennent en mémoire les comments et les pourquois... Un film magnifique qui laisse pendant des jours au spectateur, un arrière-goût amère, à la fois jouissif et déprimant. Ce film m'a énormément touché, je l'ai vu deux fois à sa sortie en salles.

13 avril 2002
par Flo ( o.°)


Un candy un peu dur à avaler...

Yup. Un film supplémentaire jouant sur la vague récemment très courue (IRREVERSIBLE, 5x2) du montage inversé (ou structure en flashback), placant donc le "twist" habituel dans le cinema populaire coréen au début de la vie du héros et non à la fin. Le toute reste cependant assez plat et laborieux, et le dit "twist" permet de garder le spectateur éveillé vaille que vaille... Quelques beaux moments, et une appréciation générale qui dépendra grandement de votre capacité à croire au personnage principal et à son changement de personnalité un brin trop caricatural... pour le reste, de bonnes descriptions d'une humanité en retrait et de rapports humains viciés, "humains trop humains". Un film laborieux mais pas totalement imbuvable..

29 septembre 2004
par abuzeur


Retour(s)

Ce qu'on pourrait retenir du cinéma, grâce à "Peppermint Candy", c'est qu'en l'espace de deux petites heures à peine, et au rythme de vingt-quatre images par seconde, on puisse vivre une sorte de projection mentale, qui ne découle finalement - en grande partie - que de la pénétrabilité de l'image par notre regard de spectateur. "Peppermint Candy" scelle la symbiose de ces derniers. Mais ce qu'il est intéressant d'étudier, c'est l'acheminement vers cet état de fait ; la gestion du temps physique du film par rapport à la somme d'éléments qu'il faut apporter au regard du spectateur, par exemple. On peut dire que tout ceci prend véritablement forme à partir de la mort du personnage principal. A partir du moment où l'image se fige. Après commence la transposition cinématographique de l'idée du "film de sa vie qui défile devant ses yeux" (on remarquera plus tard, que chaque transition sera amenée par un fondu au noir). Il y a ça, donc, et il y a aussi la somme de détails qui rendent le récit cohérent (Lee Chang-Dong est un érudit, sa position actuelle ne fait que renforcer cette idée). Que cela soit le train, élément surexploité au cinéma, ou dans un seul cinéma - celui d'Ozu -, auquel on s'empressera d'affubler ici l'étiquette "métaphore de" ou "symbole de". Ou que cela soit un rouleau de papirer toilette, une jambe qui boite, des bonbons à la menthe, une thème musical, et d'autres. Le tout est donc fragmenté et lié à la fois, dans "Peppermint Candy". Quant à l'emploi d'une narration à rebours, si cela doit faire penser à quelque chose, autant que ce ne soit pas à "Irréversible" ou "Memento". Le film de Lee Chang-Dong est en effet plus proche de "Citizen Kane", ou pourquoi pas, de "2046". Parceque, mine de rien, ce dernier entretient un rapport assez étroit avec "Peppermint Candy". On y retrouve même le train. Et quelque part, les deux oeuvres se complètent si l'on se cantonne au thème de l'amour perdu. Le personnage joué par Seol Gyong-Gu a dû lui aussi hésiter entre rester attaché à cet amour perdu (rester à "2046" dans le film de Wong Kar-Wai), ou bien aller de l'avant, ce qui provoque un changement comportemental (Seol Gyong-Gu, tout autant que Tony Leung, devient cruel avec les femmes). Enfin, il est intéressant de noter le rapport qui lie le personnage à la situation de son pays. Car Lee Chang-Dong montre Seol Gyong-Gu à travers la Corée du Sud. Cela s'oppose par exemple au travail du chinois Jia Zhang-Ke, qui lui, fait plutôt l'inverse (il montre la Chine à travers des individus). Reste tout de même somme de défauts plus ou moins gênants pour que "Peppermint Candy" puisse totalement remporter l'adhésion. Comme par exemple la teneur de certains dialogues vraiment navrants ("Pourquoi t'aimes pas les chiens ? - "Parceque ce sont des chiens"), et l'abomination que constitue l'excès emphatique de la larme qui coule lentement le long du visage de l'amie de Seol Gyong-Gu, mourrante dans son lit d'hôpital. Mais ce n'est pas ça qui nous empêchera de militer pour un retour de Lee Chang-Dong derrière la caméra, le bonhomme ayant de plus réalisé jusque là l'un des plus brillants parcours qui soient, en Corée du Sud. Ah oui, et Koalaurent est irrécupérable : )

21 juin 2005
par Antaeus


Avance dans le passé

Belle contemplation du destin d'un individu dans la tourmente de l'histoire coréenne sur une période de vingt ans. S'il est bénéfique de connaître un tantinet les tenants et aboutissements de la politique coréenne agitée de ces dernières décennies, le film se suit également pour les moins affiliés à leur Histoire. Le suicide n'est moins un acte désespérée - selon le propre aveu de son réalisateur - qu'une volonté de retrouver son passé; en cela LEE poursuit le rêve réclamé de son précédent personnage principal dans "Green Fish" (voulant retrouver la vie familiale d'antan). La dé-construction narrative correspond à la mode particulière des films sortis à la fin des années '90s, à l'instar d"un "Memento" ou d'un "Chaos" à bouleverser les codes habituels du genre. LEE s'amuse donc à dévoiler les raisons du suicide du (ou du retour dans le passé voulu par) personnage principal en enchaînant les retours en arrière consécutifs; nécessitant bien évidemment de suivre davantage le cours du récit, la mise en abîme s'avère passionnante. Le dernier épisode contant la première réunion de l'"Association de la Ruche" complète merveilleusement la boucle, même si le film aurait suffi d'être arrêté à l'avant-dernier épisode. Comme dans tous ses films, le réalisateur flirte dangereusement avec des gros clichés, mais s'en sort avec les grands honneurs de par sa démarche sincère et sa parfaite compréhension de l'âme humaine - parfaitement visible dans ses excellentes nouvelles publiées. Un très, très bon film et l'un des réalisateurs majeurs de la Corée de la dernière décennie.

18 septembre 2005
par Bastian Meiresonne


destin tragique

ayant vu GREEN FISH et OASIS, celui la est le moins plaisant des 3. sans aller jusqu'à le qualifier d'expérimental, le film de la vie d'un homme se déroule à l'envers, par séquences juxtaposées. le principe aurait pu être mieux exploité, on aurait pu glisser plus d'échos et de correspondances inter-séquences, ce qui n'est pas le cas: on suit l'évolution du personnage à rebours (surtout psychologique), et c'est là que se situe le problème pour moi. Sa psychologie manque de crédibilité ou alors le changement n'est pas assez clairement démontré; en outre dans les 3/4 quarts du film l'homme est carrément antipathique, ce qui irrite à force, et crée une distance empêchant l'identification. c'est un peu trop froid et dur quand même. en fait c'est une fois le film terminé ou presque que l'on s'attache et que l'on refait l'histoire globalement. et c'est là que je l'ai apprécié. mais finalement le côté dramatique est trop poussé à mon goût, tout le monde n'a pas le talent de KITANO non plus. la réalisation est différente (ces 3 films le sont): ici c'est assez auteurisant tout en restant sobre et accessible, à ce niveau là c'est plutôt une réussite, et j'admire le fait qu'un réal puisse faire 3 films complètement différement: c'est plus libre que GREEN FISH, moins "dogma" qu'OASIS, mais malgré tout ça PEPPERMINT CANDY ne m'a pas entièrement convaincu. reste que LEE chang dong est un réalisateur intéressant.

05 mai 2004
par chronofixer


peppermint candy, la descente aux enfers d'un homme!

triste et touchant a la fois, le film nous montre la destinée d'un homme qui, suite a de tragiques événements, sombre petit a petit... le film part de la fin pour revenir au commencement, la ou tout allais pour le mieux, ceci pour nous montrer les raisons et causes de sa chute malheureuse et inévitable. grande performance de l'acteur principale, Seol Gyeong-Gu, qui joue a merveille. très bon film! ;)

03 juillet 2005
par conrad


tres beau film

un tres beau film triste...

22 mars 2002
par jade


Amor, tout simplement.

26 janvier 2003
par Jérôme.D


C'est bon les bonbons!

C'est simple, ce film m'a donné envie de gouter à ce fameux "peppermint candy", c'est dire sa puissance... Ce n'est pas un mince exploit...peu, très peu de films réussissent à avoir une emprise sur moi, dans la réalité!! Peppermint est donc une franche réussite, au titre merveilleusement bien choisi, puisque il résume a lui seul toute la portée et le gout de l'oeuvre, bravo!!

16 décembre 2002
par kassim al soja


Euh... ?

J'ai pas du tout accroché, mais alors pas du tout. Les 20 premières minutes sont à mourir tellement c'est lent et sans intérêt. La suite, c'est en accéléré que je l'ai vue, à coup d'avance rapide sur mon PC, et je dois dire que je ne le regrette pas, au vu du reste du film qui avait l'air tout aussi soporifique... Je comprend cela dit qu'il y ait des fans, mais sans moi cette fois-ci.

10 mars 2004
par koalaurent


Une si douce amertume

A revoir ce film après sa découverte en 2002, on reste frappé par sa richesse. Si cette façon de raconter à rebours avait impressionné à un moment ou sortait le polar MEMENTO usant des mêmes effets, une nouvelle vision nous confirme que ce choix narratif ne relève en rien du simple procédé mais solidifie au contraire une histoire d’une grande profondeur ou l’émotion va en grandissant au fur et à mesure que la caméra remonte le temps du héros principal, nous ramenant à la scène originelle à partir de laquelle tout aura basculé. Raconter l’histoire d’un pays au travers de quelques personnages emblématiques n’a rien de nouveau dans l’histoire du cinéma, mais PEPPERMINT CANDY choisit alors de se focaliser sur un être quelconque, un cadre quadragénaire représentatif certes, mais que rien ne détache de ses semblables. Dictature militaire, boum économique, récession, les évènements coréens défilent sous nos yeux pendant que Yongho passe à côté du bonheur en ne faisant pas les bons choix. Le film développe des moments intenses, tantôt violents, tantôt sentimentaux, avec toujours cette mélancolie sous-jacente qui ne nous quittera plus et que souligne cette voie ferrée qui remonte le cours du temps,fil rouge évocateur et particulièrement ciné génique d’une nostalgie de plus en plus amère portée par un score musical magnifique signé LEE Jae-Jin et la performance de l’acteur principal SEOL Gyeong-Gu. LEE Chang-Dong nous donnait là une raison supplémentaire de s’intéresser à ce cinéma encore jeune, son film aujourd’hui et dores et déjà figure de repère incontournable.

06 août 2005
par Kokoro


sergent pepper

Le scenario de "pepper mint candy" possede la meme structure que celui de "memento" ou plutot "memento" possede la meme structure que "PMC". En realite, je ne saurais dire car ces deux films datent de la meme annee... "PMC" est un film tres sensible avec des acteurs hallucinants. Le rythme de ce drame de moeur doux-amer est semblable a celui du train qui ponctue le film (train assimile a la mort durant tout le film: suicide, combat et sexe qu'on nomme egalement 'petite mort'). Les relations entres les personnages sont le moteur même du film, les acteurs sachant faire preuve d'une palette d'émotions ou de non dits assez impressionante. Un film splendide.

05 mars 2002
par lo sam pao


Névrose personnelle et historique

C’est devenu presque un adage : les cinématographies actuelles de la Chine et des pays environnants ont érigé en système un principe de narration aussi efficace que casse-gueule : inclure la petite histoire dans la grande, la singularité d’un personnage (ou de plusieurs) dans l’évolution sociale et culturelle du pays tout entier. Dans Peppermint candy, ce principe est optimisé : le film est raconté à rebours (flash-backs successifs qui sont autant de chapitres intitulés) depuis 1999 jusque 1979, ce qui permet d’évoquer en filigrane le panorama socio-politique du pays sur presque un demi-siècle. La folie terminale du personnage tend donc vers l’atténuation, en même temps que vers son explication : Yongho fût hippie débridé, puis soldat tuant une gamine par mégarde, flic tortionnaire, mari adultérin et entrepreneur ruiné par son associé et meilleur ami parti avec sa femme ; le suicide est la fin logique. Dans toutes ses vies, une seule récurrence enforme de péché mignon : de petits bonbons à la menthe qui donnent leur titre au film. Peppermint candy semble signifier le renouveau du cinéma coréen : histoire ample regardant en face les brimades historiques, exposition d’un certain nombre de tabous (sexe et violence sont omniprésents et explicites, sans détour). Hormis une structure originale et emballante, le film peut également être vu pour l’impressionnante performance de Sol Kyung-fu, inconnu dans notre contrée, et qui campe avec profondeur et tension chacune des constituantes apparemment contradictoires d’un personnage extrêmement complexe.

29 juillet 2002
par ntvn


Le train sifflera 3 fois...

Un peu lent, mais touchant

07 mars 2004
par Oiggab


Magnifique!!!

Comment exprimer ce que l'on ressent apres avoir vu ce film ? La musique, légère du début contraste tant avec l'amertume de cette histoire dans laquelle on nous plonge tout doucement. Commencez par la fin et vous comprendrez le début. Interrogeant mon mari a tout bout de champs sur ces attitudes quasi-incromprehensibles pour nous pauvres europeens qui vivons bien comfortablement dans un univers paisible, je m'aperçoit qu'il est blasé devant ce film... D'un coup il se retourne et me dit d'un ton laconique: "C'est comme ça chez nous." Et ce train omnipresent comme pour marquer la descente aux enfers de cet homme que la folie gagne peu a peu.... C'est troublant. Un film a voir absolument!!

27 mars 2002
par Saerin


?

Un superbe film . Mise en scène impéccable, très bonne intèrprétation de l'acteur principal qui est crédible à tous les âges de son personnage .

05 avril 2004
par X27


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