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Les Hommes qui marchent sur la queue du tigre

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.33/5

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13 critiques: 3.19/5

visiteurnote
Anicky 3.25
Bama Dillert 2.5
Bastian Meiresonne 3.5
hkyume 3.25
Hojo 3.25
jinroh 2.75
k-chan 4
Léo 3.5
Miyuki 2
Mounir 2.75
nisei 3.75
Omerieux 3.5
Pikul 3.5
SuperDurian 4


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A l'aube d'un jour nouveau

Loin d'avoir acquis sa future notoriété – et ce malgré ses relatifs importants succès de ses deux "Légendes du judo", Kurosawa est obligé d'abandonner son projet de rêve du "Lifted Spear", mais reçoit l'immédiat feu vert pour son autre proposition, celle de la réalisation de "Tigre…", qui est également un film historique aux nombreux éléments comiques. Comble de l'ironie, alors qu'il avait dû se battre avec le comité de censure du gouvernement japonais de (la fin de) la Seconde Guerre Mondiale pour les convaincre du bien-fondé de son projet, son œuvre sera finalement interdite par l'occupant américain à la fin du tournage, coïncidant avec celle de la Guerre. L'œuvre ne sortira donc qu'en 1952 et après le succès populaire de "L'Idiot". En s'inspirant de célèbres épisodes historiques japonais du XIIe siècle, Kurosawa s'intéresse avant tout à mélanger différentes cultures nipponnes directement issues du théâtre; une expérimentation, qui lui vaudra l'incompréhension autant par le public, que par la critique. En empruntant autant au théâtre Kabuki, qu'au théâtre Nô, en en créant un parfait antagonisme en exprimant explicitement des sentiments autrement refoulés sur scène par le personnage (ajouté par rapport à la pièce originelle) du porteur et en insufflant même certains éléments issus de la comédie américaine (toujours par le jeu exagéré du comédien Enoken, jeu directement inspiré des comédies américaines de Mack Sennet), le cinéaste transcende les carcans figés de ces différents arts pour proposer un mélange absolument unique, qu'il s'approprie même à son propre univers. Il poursuit une nouvelle fois le dépassement de soi d'un individu (celui du porteur), qui va acquérir une nouvelle force et sagesse à l'aube d'une vie – du coup – nouvelle, fait illustré par le magnifique lever de soleil après la soirée de beuverie en fin de film. Après les deux films réalisés sous la forte oppression du gouvernement nationaliste, Kurosawa se sent une nouvelle fois comme libéré pour renouer avec un champ d'expérimentation plus proche de sa première "Légende du Judo". Et d'annoncer son œuvre à venir.

07 janvier 2007
par Bastian Meiresonne


Un peu trop théatral mais le talent est déjà la !

Il faut préciser qu'il s’agit de l’adaptation d’une des pièces de Kabuki les plus célèbre au Japon (parait-il) et que Kurosawa amena quelques modifications à la trame d’origine. En effet, il s’était engagé auprès de l’acteur comique Kenichi Enomoto pour un autre projet finalement avorté ce qui obligea le cinéaste à rajouter un rôle suplémentaire pour lui : Le rôle du porteur qui amène un contrepoint comique à cette tragédie. Bien lui en prit car ce rôle amène un peu de folie dans une intrigue un poil cadenassé (le découpage en trois blocs narratifs distincts) et que l’acteur y excelle vraiment, il en est de même de Denjirô Ôkochi (dans le rôle de Benkei) qui a une prestance impressionnante. Leurs interprétations sont la grande force du film. Par contre celui-ci souffre sans doute du manque de moyen et l’on n'est parfois pas très loin du théâtre filmé. On retiendra malgré ça certains mouvement de caméra magnifique comme le travelling du début dans la forêt.

25 mars 2004
par Léo


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