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Tora-san 01 : C'est dur d'être un homme

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 2/5

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5 critiques: 3.05/5



Ordell Robbie 2 un premier épisode assez ennuyeux
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un premier épisode assez ennuyeux

La série des Tora San occupe une place très particulière dans l'imaginaire culturel des Japonais qui explique sa longévité exceptionnelle - jusqu'à la mort de Atsumi Kiyoshi - dans l'histoire du cinéma: les raisons de son succès viennent de son dosage entre comédie, commentaire social et mélodrame que les Japonais étaient sûrs de retrouver avec la série. Le personnage de Tora San, un vagabond tombant amoureux et repartant toujours sur la route après avoir eu le coeur brisé, symbolisait les frustrations du prolétariat japonais (la scène où il mange de façon bruyante à une table de grand hôtel) ainsi qu'une alternative à la vie de salaryman de par son refus d'une existence sédentaire. A titre personnel, même si les ouvrages de référence d'histoire du cinéma japonais mentionnent ce film comme digne d'intéret, je me suis ennuyé du début à la fin. Atsumi Kiyoshi a beau multiplier les grimaces, les quelques gags du film (le comportement à table de Tora San, ses gaffes) n'ont pas réussi à m'arracher un sourire et j'ai trouvé les situations à pleurer de banalité. Certes, beaucoup de séries des grandes années des studios avaient des scénarios à pleurer de banalité mais dans un Zatoichi, un Babycart ou un , l'inventivité formelle pouvait parfois compenser un scénario banal. Or ici la mise en scène, si elle est correcte, n'est pas pour autant transcendante. Il en est de même des prestations d'acteurs. Quant aux parties mélodramatiques, on a vu bien mieux dans les cinémas hongkongais et japonais. On me répondra que c'est peut-être le coté ultralocal du film qui m'a empêché de l'apprécier. Or j'adore des cinéastes aussi marqués par la culture de leur pays qu'Im Kwon Taek ou Hou Hsiao Hsien, preuve que l'émotion cinématographique est universelle. Peut-être est-ce que parce que ce film, même s'il n'est pas mauvais, n'apporte rien au cinéma: ni oeuvre novatrice ni réussite classique. Pour passionnés de cinéma japonais seulement.



06 décembre 2002
par Ordell Robbie


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