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Undo

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3.12/5

vos avis

14 critiques: 3.7/5

visiteurnote
chronofixer 3.75
Epikt 3.5
french touch 3
Hidelirium 2.5
Iron Monkey 4
Izzy 4
jep 4.5
Kokoro 3.5
lafilleausabre 4.25
Pikul 3.5
Scaar Alexander Trox 4.25
Titeuf@ 3.75
tu0r 4.25
wa 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

un ton en dessous de PICNIC, Undo est un film à l'ambiance étrange et psychotique qui ne trouvera pas grâce aux yeux de tous vu le sujet (Sm/bondage), mais une fois de plus IWAI nous parle d'amour. bonne durée: plus long on se serrait ennuyé.

18 mars 2004
par chronofixer


Prédateur

Shunji Iwai est un cinéaste viscéral, il s'attache (sic!) avec ce film à décrire la lente (re-sic!) plongée d'un couple dans le labyrinthe des doutes. En s'appropriant le cadre image comme un tableau, il peint l'agonie et le désespoir d'un couple qui se cherche dans les mailles d'une toile qui se tisse jour après jour. Le personnage féminin est enfant avant de devenir prédateur, lui est désintéressé avant d'être pris dans la toile de la passion. Avec un panache et une maîtrise de tous les instants, le réalisateur de Picnic réussit à rendre fascinante une histoire faite de cordes et de noeuds qu'il faut dénouer pour tisser la toile et ainsi arriver à comprendre qu'il s'agit en fait d'une histoire passionnelle qui traîte de l'abandon et du désespoir. Il nous invite à nous rassembler dans le couple par n'importe quel moyen et de rester attacher à certaines valeurs. Après un voyage sur des murs sans limite, il s'enferme entre quatre murs. D'un film d'extérieur qui traîte de l'isolement et de l'échappatoire, il passe à une histoire d'évasion qui se conclut par par la fusion.

21 avril 2004
par Iron Monkey


Le noeud du problème

Shunji Iwai sait faire long,voire trés long,mais il peut tout autant se conformer aux exigences du moyen-métrage avec brio. UNDO développe en moins de 50 minutes une histoire autour du Bondage,mais cette pratique souvent associée dans les médias à une fantaisie toute japonaise,est ici traitée par le biais assez original de la névrose obsessionnelle.C'est bien à la dérive d'un couple que nous assistons,et pas à une énième mise en scène d'un fantasme précis.D'ou une grande pudeur dans la façon de dévoiler les comportements,associée à une mise en scène privilégiant la concision vue la durée du projet,mais n'excluant pas une vision artistique. Car la maîtrise de la caméra de Iwai est déjà bien présente,et son art de raconter une histoire également.Nous entrons discrètement dans la vie d'un gentil couple de jeunes japonais,adoptant deux petites tortues plutôt qu'un chien pour animaux de compagnie,faute de place.Lui écrit, elle tricote...Ils se baladent au bord de l'eau pour "sortir" leurs animaux.Le tableau d'un quotidien classique,avec ce qu'il faut de farfelu et de poétique.Mais la pathologie se pointe rapidement,nous basculons alors à la suite des tourtereaux dans une ambiance plus sombre,et même de plus en plus tragique,jusqu'à un final teinté d'onirisme. Cette tension qui s'installe au fur et à mesure est trés prenante,la chronique des jours heureux devenant un huis-clos sans réelle issue possible. Et l'impression de tristesse du héros principal est totalement partagée par le spectateur,sans que jamais le moindre voyeurisme ne vienne d'ailleurs ternir la façon de présenter ce drame conjugal. En nous donnant ce "petit" film, Shunji Iwai démontrait sa faculté d'adaptation et son talent de cinéaste novateur de la forme comme du fond, annonçant les perles à venir,de LOVE LETTER dés l'année suivante à sa derniere réussite HANA & ALICE...

10 mars 2005
par Kokoro


le lien et l'attachement...

plus que l'histoire d'une passion c'est l'histoire de moemie dont le détachement (apparent) de son époux et celui réel de son appareil dentaire va la conduire à un syndrome obsessionnel d'attachement, de lier tout ce qui lui est proche. cette folie nous est montrée de façon lente et de façon de plus en plus "resserée", faisant monter une certaine angoisse, monte en même temps l'amour et l'incompréhension du mari qui essaye de renouer un lien affectif et physique, sans ficelle... le tout en 47 minutes somptueuses pour cette parabole de toute beauté. à découvrir sans modération.

05 juillet 2002
par lafilleausabre


Osé et déjà somptueux, un court métrage fort portant déjà la marque d'un génie du septième art

Tout est dit: en moins de 40 minutes (attention!), Iwai met en scène la naissance d'une folie, le boulversement qu'elle crée, puis le vide qui en résulte. Etsushi Toyokawa, qui deviendra par la suite un des acteurs phare de Love Letter et star au japon, continuait sur sa lancée des rôles complexes après celui, totalement jeté et ingrat qu'il avait dans "Angel Dust". Possédé et violent, il se livre complètement dans ce film qui lui en laisse à peine le temps, et fait déjà preuve d'un talent qui s'étiolera un peu vers la fin des années 90. Son duo épuré et atterré avec la somptueuse Tomoko Yamaguchi (icône audiovisuelle au charme et au talent exceptionnels d'un des plus beaux drama du monde, "Long Vacation" - avec Kimutaku, ici ultra-zen) est quelque chose d'artistique, en symbiose avec la réa d'Iwai, grand directeur d'acteurs. Ils ne disent quasiment rien, et quand ils parlent, c'est pour dire l'essentiel; et encore, leur amour est sous-jacent, et c'est ce qui donne naissance à la folie de la fragile Tomoko. La naissance de la folie, ainsi que son développement, est à la fois ultra-light et profondément dark; light dans le sens où, en une demi-heure, Iwai n'a pas eu le temps de tergiverser, et a fait dans le symbolisme (les personnages sont simples, l'appartement est flou, comme leur union), l'onirisme (la disparition finale de Tomoko) voire le métaphorique quand il s'accordait 5 minutes. Dark dans le sens où tout cela est sans concession aucune, glauque (sans verser dans le vulgaire), et malsain pour qui est complètement étranger à la psychiatrie. En d'autres terme, c'est un film court mais profond, épuré mais dense, et déjà abouti styllistiquement. Un autre grand film de Iwai Shunji... quand ça arrive, ça fait du bien. (... à quand une épopée lyrique sur huit minutes? :) )

15 décembre 2002
par Scaar Alexander Trox


Bon film

VCD : Sous-titres gros et bien lisibles. Image pixelisée lors des mouvements brusques des personnages.

07 mars 2003
par wa


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