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La Fureur du Dragon

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 3.11/5

vos avis

39 critiques: 3.32/5



Alain 2.25
Anel 3
drélium 2.75 un classique bien bas de gamme aujourd'hui
François 4.5 Bruce Lee brûle la pellicule dans ce film dédié au Jeet Kune Do, qui ne vaudrai...
Gaetan 5 Bruce Lee au sommet de son art pour un film très kitsch
Ghost Dog 2.75 Que de souvenirs...
MLF 4
Ordell Robbie 1.5 Des combats mémorables. Le reste ne pèse rien cinématographiquement.
Ryoga 4.5
Xavier Chanoine 0.5 Au-delà des très rares moments de spectacle, une catastrophe
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


un classique bien bas de gamme aujourd'hui

super kitsch, bien moins violent que big boss, seule la scène finale (à partir de : "c'est toi qui t'appelle Tong Lung ?) est marrante à revoir mais le reste de l'histoire est super classique et très plat, bruce lee est toujours 100% bruce lee ( regard d’extraterrestre, cris de hyène, jambe en avant (aya !), pouce sur le nez, vitesse, puissance et surtout postures d’attente) et c'est ce qui fait le charme du film. Autrement la somnolence est proche.

18 janvier 2003
par drélium




Bruce Lee brûle la pellicule dans ce film dédié au Jeet Kune Do, qui ne vaudrait rien sans sa présence. Culte

Considéré par beaucoup comme le meilleur Bruce Lee, La Fureur du Dragon est en effet un sommet du genre. Du genre Bruce Lee, entendons nous bien. Car plus de 25 ans après sa sortie, le film a beaucoup veilli : le son est mauvais (mono qui crachouille), l'image pas guère mieux (notamment lors des scènes en extérieure où l'image est tour à tour floue, tremblotante et mal cadrée). Il faut dire que les conditions de tournage ont été assez déplorables: la plus grande partie de l'équipe du film n'avait pas de visas au moment de leur arrivée en Italie. Le temps que ces formalités soient réglées, il restait environ trois semaines pour boucler les prises de vue ! Ce qui explique que certaines aient été filmées en direct live, sans autorisation, et d'autres reconstituées en studio (notamment le combat final).

L'histoire est classique pour un film de kung-fu : Bruce Lee défend sa famille contre de méchants voyous. Rien de nouveau sous le soleil de Rome. Les costumes ont aussi dépassé la date limite, et les dialogues sont assez désopilants. En gros, on se rapproche de la série B ou C... :-)

Mais au milieu, il y a 1m70 de pure charisme, d'énergie brute. La fureur du dragon comme son nom l'indique. Le film a été écrit par et pour Bruce Lee. C'est une démonstration de tout le personnage et de son art, et Lee a rarement été aussi impressionnant. D'une présence physique incroyable, il se montre beaucoup, mais peut se le permettre tellement il est au-dessus des autres combattants. Il dégage une telle puissance et une telle volonté que la plupart des combats du film sont cultes. Découpages minimums, combattants de niveau international (Chuck Norris, Bob Wall), confrontation des styles et charisme de Bruce Lee font de ces combats des morceaux d'anthologie des films d'arts martiaux. Le film est le sommet de ce que peuvent attendre les fans de l'homme, puisque c'est un film purement sur le Jeet Kune Do. On est bien sûr loin des documentaires pour le côté théorique et philosophique, mais au niveau pratique, c'est ce qui reste le plus impressionant avec les combats du Jeu de la Mort. Le tout avec une touche d'humour qui montre bien que si Bruce était arrogant, il savait garder les pieds sur terre.Prenez n'importe quel film de l'époque, aucun combat ne ressemble à ceux-ci. Prenez les films d'arts martiaux occidentaux depuis 20 ans, ils ressemblent tous à celui-ci. Bruce Lee est l'artiste martial qui a eu le plus d'impact sur le cinéma, et il avait probablement une dizaine d'années d'avance sur son époque. Fini le kung-fu classique avec beaucoup de mouvements de bras, bonjour le Jeet Kune Do.

Le combat final dans le colisée (enfin, dans un décor ressemblant au colisée..) est le sommet du film, l'opposition entre deux grands champions d'arts martiaux. Un combat aux plans longs et larges, permettant de bien saisir le style de chacun et montrant qu'il ne s'agit pas de deux guignols rendus impressionnant par des astuces de montage. La fin contraste d'ailleurs un peu avec le début pris sur un ton plus léger. Le combat final est un combat beaucoup plus sérieux, et les regards que se portent les deux hommes (les seuls qu'ils échangent de tout le film) en disent long sur le respect qu'ils se portent (et que les deux acteurs se portaient).

Le film a été le plus gros succès de Bruce à Hong-Kong, et reste la référence absolue dans sa filmographie. Car si au niveau scénario ou réalisation le film ne brille pas, qui s'y intéresse vraiment ? Bruce a toujours été l'intérêt principal de ses films, et sa vie est tellement plus passionnante que n'importe quelle autre histoire que tout fan de l'homme ne peut qu'admirer ce film où il s'est employé à faire ce qui a été le but de sa vie: s'exprimer simplement et totalement. Pour les autres, il est évident que le film possède moins d'intérêt, si ce n'est bien sûr ses combats.



22 octobre 2000
par François




Bruce Lee au sommet de son art pour un film très kitsch

Et oui, c'est le premier mot qui vient lorsqu'on voit le film. En effet, il s'agit d'un véritable film de série B qui a mal vieilli et qui possède tous les défauts techniques possibles (raccords plus que limites, bande son de mauvaise qualité, décors et costumes plus que moyens, mise en scène navrante...), transformé en film culte par un petit homme, tout en muscle, j'ai nommé Bruce Lee. En effet il tient tout le film à lui seul, grâce à son charisme, sa puissance et sa technique de combat épuré. D'ailleurs, Bruce Lee ne joue pas vraiment la comédie. Ce film est, malgré tous ses défauts, excellent et est devenu culte aujourd'hui. Avec un Bruce Lee au mieux de sa forme, tout le monde en prend pour son grade et Walker Texas Ranger aussi. Personne ne résiste à la violence et à l'efficacité de ses coups. Dans ce sens, on est pas déçu par la Fureur du Dragon.

Bien que décrié et kitsch à souhait, il est devenu un classique du cinéma asiatique. A ne pas manquer.

22 octobre 2000
par Gaetan




Que de souvenirs...

Comme La Fureur de Vaincre, La Fureur de Dragon a pris un bon coup de vieux, mais reste toujours aussi culte. Comment ne pas oublier les gargouillements de ventre de Bruce, la technique de l'arrachage de poils, la présence de Chuck Norris, ou la jolie Nora Miao?



25 août 2006
par Ghost Dog




Au-delà des très rares moments de spectacle, une catastrophe

Avis Express
En dépit de son statut de film culte à travers les âges, La Fureur du dragon est aujourd’hui une bonne blague dont le traitement général ne vaut guère mieux que le film de kung-fu taïwanais du pauvre que l’on trouve par paquets depuis les seventies. Malgré la volonté de Bruce Lee de proposer des combats d’une sécheresse inouïe, l’ensemble est d’une nullité affligeante. Point par point, le scénario est devenu un classique du prétexte. Prétexte à enchaîner les bagarres avec des paquets de barbaque en chemise au charisme d’otarie obèse, prétexte à positionner Bruce Lee au centre d’à peu près tout malgré des attitudes de comédien, en dehors des affrontements, nulle. Il suffit de voir le premier quart d’heure aux relents dignes d’un mauvais film érotique transalpin pour se convaincre d’un problème assez sérieux : La Fureur du dragon fonce droit dans le mur. Mise en scène pas mauvaise mais pas géniale non plus, omniprésence de bruitages bis, personnages défiant d’un regard la comédie HK ringarde des eighties (entre les vilains gweilos et la méchante folle de service, il y a de quoi). S’il marqua toute une génération de cinéphiles qui auront en même temps découvert Chuck Norris (sa sortie d’avion, fringué à l’ancienne sous un thème d’Il Était une fois dans l’Ouest vaut son pesant de cacahuètes), la vision du film aujourd’hui n’a plus vraiment de sens. Il n’y a plus l’euphorie de la VF et des salles de cinéma d’époque ni tout à fait le même contexte non plus, juste un film martial spectaculaire pour l’époque demeurant important pour ce qu’il apporta au film de kung-fu d’aujourd’hui. A côté de cela, rien n’est à sauver.



17 mai 2009
par Xavier Chanoine


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