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Suzaku

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3/5

vos avis

13 critiques: 3.33/5

visiteurnote
abuzeur 4.5
Anel-kun 1
Bastian Meiresonne 2.5
calexico 4.5
cédric 5
Chang La Rage 1.25
hendy 4.5
k-chan 4.25
Mounir 4
pikachoo 0
Pikul 3.5
Secret Tears 2.25
shaya 3
Toto456 0
Toxicguineapig 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un très joli film tout simplement

Le film raconte la vie d'une famille dans un village japonais montagneux, en proie à l'exode rural. Par le biais de l'évolution de celle-ci , on voit l'évolution du japon moderne, la relation à la nature, les relations familiales et plein d'autres choses. C'est filmé avec beaucoup de grâce, c'est simple et poétique, les images sont magnifiques.. La nostalgie et l'émotion m'ont gagné très rapidement. On s'attache aux personnages; c'est beau, assez triste, et plutôt universel mine de rien. Dur d'expliquer ce qui m'a accroché dans ce film malgré le sujet qui ne m'intéressait pas de prime abord, mais l'alchimie fonctionne parfaitement. C'est tout simplement un beau film, reposant, profond et très touchant. Un petit chef d'oeuvre assez méconnu et que je conseille absolument.

12 juillet 2007
par calexico


expérience intime

Ce film me bouleverse profondément, et ce bien au-delà de ses visions répétées. On a cru bon d'affilier le premier long-métrage de fiction de Naomi Kawase au cinéma de Yasujiro Ozu, parce que Suzaku se concentre avec pudeur sur une cellule familiale. On ne saurait être plus à côté du sujet. Il ne s'agit pas de la même expérience et donc pas du même cinéma. Le cinéma de Naomi Kawase est justement un cinéma de l'expérience, plus précisément de l'expérience totale du monde à travers le spectre intime. C'est un cinéma de la réminiscence, mais pas comme nostalgie du passé ou reconstruction du souvenir (dire que Suzaku est un film sur la nostalgie est un contre-sens malheureux) : au contraire Naomi Kawase filme toujours l'ici et maintenant, dans la perception affective qui rattache le présent de tout un chacun à sa culture émotionnelle. Cette perception superposée (présent-passé) qu'on a de la réalité, elle ne la filme pas de manière décalée (dans une alternance passé-présent habituelle au cinéma), mais confondue, ce qui se traduit dans la partie documentaire expérimentale de son oeuvre (qu'il est absurde de séparer de la partie fictionnelle) par des images superposées, en surimpression, technique qu'on retrouve chez le grand Jonas Mekas (avec qui Naomi Kawase partage une certaine sensibilité, plus qu'avec tout autre cinéaste japonais), et dont elle se passe la plupart du temps, comme dans Suzaku où la sensualité de la photo et la longueur des plans ont quelque chose de proustien (j'ai parlé de réminiscences), et sont à même d'embrasser le monde (notamment, mais pas uniquement, la nature intense qui entoure le village de montagne où se déroule le film), dans sa force de création comme d'(auto-)destruction (mort du père, dépérissement du village), ce qui va autant à l'encontre d'une vision trop idyllique que trop pessimiste. Il y a dans Suzaku une scène qui éclaire avec limpidité les recherches cinématographiques de Naomi Kawase, c'est celle où la famille visionne le film qu'a tourné le père (qui est ici le double de la cinéaste) avant sa disparition : il (elle) a simplement filmé les villageois en plans fixes, quelques plans de la vie quotidienne, à travers lesquels éclate tout son amour du monde : le souvenir que laisse de lui le père à sa famille est un enregistrement documentaire de l'ici et maintenant. Présent et passé (mémoire) sont intimement liés dans l'expérience vitale. De ce fait, le plan chez Naomi Kawase n'a pas la même signification que chez Ozu : celui-ci inscrivait ses personnages dans une cadre strictement délimité, celui du quotidien, tandis que Naomi Kawase filme en même temps le réel et le hors-champ (hors limite) de sa perception affective*, et se situe par là-même à l'essence de ce qui constitue l'expérience de la vie. Suzaku, qui s'inscrit naturellement dans l'ensemble de son oeuvre, et un film qui transmet -magnifiquement- cette expérience, préoccupation somme toute rare au cinéma, et qui constitue pour moi l'une des raisons essentielles d'en faire et d'en voir (Guy Debord constatait l'échec du cinéma, incapable selon lui de transmettre la moindre expérience, mais avait-il vu le cinéma de Jonas Mekas?). Elle transmet cette expérience de manière tellement convaincante, pour moi, que Suzaku revêt autant d'importance affective que ma propre expérience intime. On est donc loin ici de la simple chronique douce-amère et "bon teint" dénoncée par des critiques aveugles à ce qui définit le rapport au monde et au cinéma (l'un n'allant pas sans l'autre chez Naomi Kawase) passionnant de cette artiste, comme on est loin, dans ses essais autobiographiques, du simple exercice nombriliste. *pour autant, la dimension politique n'est pas absente de Suzaku, qui présente un village de montagne littéralement oublié par le progrès technologique du Japon, quand la majeure partie du cinéma japonais actuel est un cinéma urbain.

10 juillet 2002
par cédric


ZZZZZZZZZZZZZZZZZ... c profond, y a pas a dire...

Alors, les 7 premières minutes de ce film sont très droles. Je m'explique. Vous vous souvenez de surprise surprise? La fois où Christine Bravo se faisait prendre au piège: elle arrivait dans un cinéma pour une projection d'un film aux multiples prix. Le film commence, pendant 10 minutes, on voit un gars passer l'aspirateur, puis pendant 15 minutes, on le voit manger des pates avec sa femme, etc... Resultat, elle s'endort pendant la projection alors que tout le monde a l'air passionné. Je me croyais à sa place. Sauf que, connaissant la blague, ça m'a bien fait rire. Une suite de plans que j'ai trouvé sans intérêt personellement, qui ne montrent rien et sont vraiment inutiles. J4voue qu'il y a 3 plans très beaux dans le film : les 2 plans dans le tunnel, et celui ou la mere va chercher sa fille à l'école et rencontre Eisuke, ils marchent sous un arbre, de dos, éclairés par le soleil. En dehors de ça... à vous de voir. Puis ça m'a rappele un très mauvais souvenir. J'ai "travaillé" sur une pièce d'un auteur norvegien (avec un pseudo comedien qui se croit bourre de talent que je deteste... grrr, c'est vrai qu'il est bete celui là! lol). C'est un gars qui va avec sa copine rencontrer sa belle famille... ben les dialogues se ressemblent... ah c'est beau, il y a pas à dire... alors certains diront "oui, mais c'est plein de sens (il croyait qu'on avait pas compris la "profondeur" des dialogues... quel cretin ce gars) ça révèle comme les gens sont des paumés et comme ils ne savent pas quoi faire de leur vie... blablabla" Mon oeil. Des paumés, on en voit tous les jours. Moi ce que je cherche souvent dans le cinéma, c'est qu'on me fasse rêver, pas qu'on me dise "t'as vu, c'est moche la vie, y a que de spaumés, et impossible de s'en sortir... bla bla" (c'est également ce que je reprochais à Yiyi d'une certaine façon, qui au moins possédait quelques personnages assez interessants, le petit garçon et le japonais, et c tt, mais c deja plus lol) Alors oui, c'est vrai, ce cote là y est, mais presente-t-il réellement un intérêt? Pour moi non en tout cas. La vision d'un tel film (ou de cette fameuse piece norvegienne) ne m'avance à rien, aucune reflexion que je n'ai deja eu dans un autre contexte, aucune emotion, aucune implication. Je ne crierai pas au génie devant un tel film. Il y a certes des idées, quelques plans sympathiques, mais je ne trouve pas ça suffisant pour en faire un bon film, voir un film tout court. C'est une suite de plans pas toujours au top, et surtout très longs (des plans sequences qui n'en finissent plus) avec des gens au milieu qui font pot de fleur, ça se veut dénonciateur, mais qu'est-ce que ça dénonce? Dans la campagne, les gens font moins de trucs que nous, et puis ils arrivent pas à communiquer... mouais, je suis pas sur qu'en ville on communique beaucoup plus (on parle plus en tt cas lol). Bon bref j'ai vraiment pas accrocher, parce que tant qu'à voir des paumés, autant donner une approche originale au sujet, un peu d'identité, de l'émotion bon sang!!! Ils sont dejà morts ou quoi? On pourrait croire, et nous avec! Si au moins on pouvait en rire... mais non, juste dormir!

14 août 2002
par Chang La Rage


Dommage , j'ai l'impression d'etre passé devant un grand film ...

Mais cela n'est qu'une impression malheureusement .

15 août 2002
par Secret Tears


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