-SUDA Masami viendra fêter ses 40 ans de carrière, de Speed Racer à Zaizen Jotaro. N'oublions pas non plus son travail sur Ken le survivant et les gros cartons qui ont bercé notre jeunesse, Docteur Slump, Sailor Moon ou encore Dragon Ball - la légende de Shenron. Sa présence, espérons le, ne se réduira pas qu'à une simple séance de dédicaces.
-OKAMURA Tensai, ça vous dit quelque chose? Oui? Ca tombe bien, moi aussi. Sa participation à des oeuvres telles Ninja Scroll, Ghost in the Shell, Spriggan, Cowboy bebop, Jin-Roh, Samuraï champloo (et tellement d'autres) suffira sûrement à vous faire venir. A noter que ce dernier sera présent les trois jours, pour des dédicaces et rencontres avec le public.
Enfin, question programme ciné, Kaze, Asian Star ou encore WE Productions s'associent à Chibi Japan Expo pour diverses projections et avant-premières :
Les deux premiers épisodes des séries animées Air Gear, Les Filles des Enfers de Omori Takahiro, et Le Chant des Rêves de Kobayashi Tomoki, tous à paraître prochainement chez Kaze.
Pas très japonais, mais cinglé, Asian Star proposera Sars Wars, et dans un tout autre registre, l'inégal mais intéressant The Red Shoes.
Enfin, WE Productions permettra aux fans du manga Sakigake!! Kuromati Koko de découvrir sa version live estampillée Le Bahut des Tordus, à paraître aussi prochainement en DVD.
Plus d'info et un programme complet disponible sur le Site Officiel
Xavier Chanoine
Après Flag, l’expérimental attendu (donc), retour pour Ryosuke Takahashi à de la valeur sûre, du facile d’accès, de la narration basique : des militaires, des robots, des explosions, du vroom-vroom, de l’action… et des goodies. Pour les mioches. Soit une mouture version 2007 de ses Votoms de toujours, séries et OAV à la pelle cartonnant régulièrement au Japon depuis le milieu des années 80. Armored Trooper Votoms: Pailsen Files est une série d’OAV de 12 épisodes qui profite –évidemment – d’un mélange 2D/3D pour relancer la machine, tout en conservant étrangement un mechanical design d’époque. Le premier DVD sort au Japon à la fin de ce mois d’octobre, le 26 pour être plus précis, et la BA a de la gueule. La voici la voilà :
La bande-annonce : petite / grande.
Source : ANN
Seront présents : Jean Streff (écrivain), Jean-Baptiste Thoret (Charlie Hebdo), Hervé Bérard (réalisateur, membre de la Société des réalisateurs de films), Fernand Garcia, (membre du Syndicat des producteurs indépendants) et Alex Masson (journaliste, membre du Syndicat de la Critique).
Adresse : 7 place Saint-Michel - 75005 Paris - Metro Saint-Michel.
Source :
Zootrope Films
Wildgrounds
Xavier Chanoine
… On peut carrément se poser la question tant notre « triangle des (réalisateurs qu’étaient à Cannes en) bermudas » est composé de personnages aussi fascinants que dissemblables. Pour rappel: Tsui Hark, Johnnie To et Ringo Lam. Ca va être un beau bordel.
Pour patienter jusqu’à l’expérience ciné prévue en France le 16 janvier prochain, voici une bande-annonce intrigante du film. Devinons qui a fait quoi là-dedans…
Source : Gscmovies.com
- Oh, le joli drahaut.
- … On dit « drapeau ». C’est un drapeau, pas un « drahaut ».
- Si. D’un point de vue étymologique, un drapeau, c’est juste un « drap haut ». Ca a été inventé par mamie Gilberte en –1515 avant JC, date de la bataille de Gnanmari, où mamie Gilberte, qui n’arrivait pas à faire sécher le drap du soldat René (qui avait fait pipi dessus avant la bataille), le mit le plus haut possible pour qu’il sèche plus vite. A savoir sur le javelot d’André. En le voyant, l’ennemi y a vu comme un message de paix. Ils sont venus, ont négocié, un compromis a été trouvé, et le soldat René et tous ses amis s’en sont tirés. D’où le « drahaut blanc » d’ailleurs. Avec le temps, une petite erreur de langue française est apparue. Mais comme avec le « h » il n’y a pas de liaison, en vrai on dit « drahaut ». Pas « drapeau ».
- Alors toi t’es vraiment c…
- De rien. A ton service.
Je n’en démords pas, et, mâchoire agrippée au drapeau, reviens avec une information peut être un peu trop fraîche (gaffe, la peinture !), à savoir non confirmée par les intéressés (mais pas démentie non plus) : le bruit courre que le nouveau label anime de l’éditeur We Productions, déjà détenteur de Mad Asia (Skyhigh, Devilman…), sortirait Flag en DVD sur le territoire français. En gros, peut être que, coincé par les piratages, We prod avertit les fansubs de l’obtention d’une licence pour stopper net les téléchargements, ce bien avant toute annonce officielle... Peut-être. Et peut-être aussi que c'est du vent. Si c'est le cas, peu importe, j'aime ce vent charmeur venu me caresser les yeux de ses mots doux, pleins de belles promesses.
On en profite quand même pour parler de leur joli catalogue, à tel point d'ailleurs que la news sur Flag aurait pu n'être qu'un complément d'information à ce qui suit : Moonlight Mile, Himawari, Windy Tales et Tachiguishi, respectivement trois séries animées attendues ainsi que - enfin - le live barré de Mamoru Oshii, d'ailleurs paraît-il toujours prévu au ciné chez nous, sont annoncés pour une sortie DVD courant janvier 2008. L’annonce officielle de la vague d’animes suivante tombera normalement vers novembre prochain. Sauf erreur (rumeur foireuse), parions sur l’apparition de Flag dans les bacs aux alentours de mars-avril 2008. Il va falloir que je pense un peu à autre chose en attendant moi… Quoi qu’il en soit, ce label – au nom encore inconnu - est à suivre de très près. Maintenant, promis, j’arrête de vous saouler avec Flag :-)
Source flageolante: forum de we-prod.com
Anciennes news Cinemasie
"Zootrope Films s’indigne de la décision de la Commission de classification des œuvres cinématographiques qui souhaite interdire aux moins de dix-huit ans le film Quand l'Embryon part braconner. Après Saw III, film de genre codifié, et Destricted, film érotique explicite réalisé par un collectif d’artistes internationaux, c’est au tour de Quand l'Embryon part braconner, film «pink» de 1966 réalisé par Koji Wakamatsu, auteur underground internationalement reconnu, de subir l’opprobe d’une Commission dont les décisions s’avèrent de plus en plus orientées. Le cinéma art-et-essai, le seul qui découvre, interroge, provoque et subvertit, devient répréhensible et n’est plus à l’abri d’une prohibition déguisée qui s’applique, de surcroît, de manière sélective selon la taille des distributeurs. Cette mesure est, par conséquent, d’une gravité qui rappelle les interdictions tout aussi iniques qu’avaient pu subir à l’époque de leur sortie Orange mécanique de Stanley Kubrick ou Salo ou les 120 journées de Sodome de Pier Paolo Pasolini. Tous les auteurs, producteurs, distributeurs, écrivains, journalistes, exploitants ou responsables de chaînes payantes ou hertziennes ayant pu voir le film lors des projections de presse, s’étonnent d’ailleurs de cette décision. La liberté d’expression des artistes est à nouveau en péril. Nous espérons que cet attendu ne sera pas suivi par le Ministère de la Culture et de La Communication, sans quoi tout un pan du cinéma risque désormais de (re)devenir invisible que ce soit en salles, en DVD ou à la télévision."
Ayant assisté à l'une de ces projections, il est bien évident que cet inédit de Wakamatsu sur le sol français ne mérite en aucun cas une interdiction de la sorte. Un scandale.
Source : Filmdeculte
NB : le Ministère de la Culture et de la Communication vient d'approuver la demande d'interdiction aux mineurs ce mardi 2 octobre 2007.
Xavier Chanoine