Petit tremblement de terre au pays du soleil levant, Departures repart gagnant de la dernière cérémonie des Oscars, en effet le dernier film de TAKITA Yojiro, qui ne semblait pourtant pas peser bien lourd face à ses prétendants, remporte l'Oscar du meilleur film étranger. Une première pour le Japon depuis que la catégorie "meilleur film étranger" existe officiellement. Banzai!
Un apperçu de la remise du trophée est visible ICI.
Le Japon repart aussi avec l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation avec La Maison en petits cubes de Kato Kunio.
A noter aussi l'impressionant succès de Slumdog Millionairequi repart quant à lui avec 8 statuettes dont celles du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure musique et meilleur scénario adapté.
Il aura fallu attendre Rashomon de Kurosawa Akira pour voir un film japonais concourrir pour l'Oscar. Avant 1957, les meilleurs films étrangers se voyaient récompensés d'un Oscar d'honneur sachant qu'ils ne rentraient dans aucune catégorie en particulier.
Profitons de la nomination de Departures cette année pour faire un rapide point sur les films japonais à avoir été selectionnés depuis la création des Oscars :
Le dernier film de TAKITA Yojiro continue son petit bonhomme de chemin à travers les festivals et autres évènements comme celui du 32ème Japan Academy Awards (l'équivalant des Oscars aux USA ou des Césars chez nous) où il vient de remporter pas moins de 10 trophées sur les 13 convoités dont :
Meilleur film Meilleur réalisateur Meilleur scénario Meilleur acteur (MOTOKI Masahiro) Meilleur second rôle masculin (YAMAZAKI Tsutomu) Meilleur second rôle féminin (YO Kimiko) Meilleure photographie
Meilleure lumière
Meilleur mixage sonore
Meilleur montage
Rappelons que Departures a aussi été élu meilleur film et Takita Yojiro meilleur réalisateur à la prestigieuse revue Kinema Jumpo, de même qu'au festival de Yokohama et qu'il est nominé aux Oscars 2009 dans la catégorie du meilleur film étranger. By the way, résultat demain soir.
Une dépêche minimaliste pour signaler l'arrivée du premier teaser et site officiel français d'Evangelion : 1.0 You [Are] Not Alone dont la sortie dans nos salles reste calée pour le début du mois prochain.
Pour être plus précis, Metropolitan et sa filiale asiatique HK Video vont étendre leur catalogue dès mars avec la doublette Iron Monkey et Shaolin Basketprévus respectivement pour mars et début avril 2009. On pourrait même parler de triplette mais ce serait indécent, puisque le dvd d'Iron Monkey sera accompagné de The Skyhawk, une curiosité des années 70 mettant en scène Wong Fei-Hung par le réalisateur de La Main de fer. Une politique commerciale un peu décevante de la part d'HK Video qui obligera à payer le prix fort pour -enfin- découvrir Iron Monkey dans de parfaites conditions en zone 2.
Iron Monkey profitera d'une remasterisation HD et sera proposé en VF et VOSTFR tandis que The Skyhwak se contentera d'une unique piste VOSTFR. On retrouvera les interviews de Donnie Yen et (surprise) Quentin Tarantino puis les classiques bandes-annonces du catalogue HK Video. Prévu pour le 17 mars 2009 aux alentours de 34,99€.
Même si personne n'achètera Shaolin Basket, on reste pros jusqu'au bout : copie16/9 dans son format respecté 2.35, VOSTFR et VF 5.1 et tout le grand jeu niveau interactivité (making-of, interviews des acteurs et de l'équipe de tournage, bandes-annonces). Prévu pour le 9 avril 2009 aux environs de 19,99€. Le film sera aussi disponible dans son édition Blu-Ray (au contenu identique à celui de sa petite soeur SD) pour 10€ de plus.
22 novembre 2010. Lundi. Dix missiles frappent le territoire japonais. Cet acte terroriste sans précédent, plus tard connu sous le nom de « Careless Monday » (à traduire par « lundifférence » ?), ne fait aucune victime et, pire, est bientôt oublié par à peu près tout le monde.
Néo-tokyo, trois mois plus tard… Ah non, pardon ! Trois mois plus tard, oui, mais pas à Néo-Tokyo, on découvre Saki Morimi, une jeune femme en voyage d’études aux USA. Juste lorsqu’elle se trouve devant la Maison Blanche, à Washington, un incident survient et c’est un jeune homme, un compatriote, Akira Takizawa, qui s’en vient la sauver. Mais lui a perdu la mémoire, est presque nu, tient un revolver dans une main et un téléphone portable crédité de 8.200.000.000 yens dans l’autre…
Voilà le pitch de la série animée Eden of the East, le prochain thriller d’anticipation des Production IG réalisé par KAMIYAMA Kenji (GITS – SAC). On en sait encore peu, si ce n’est que le show passera sur Fuji TV au Japon en avril prochain, que le character design de UMINO Chika a l’air assez doux en regard de la trame annoncée, agressive, qu’ANN parle d’un film qui sortirait à la fin de l’année avec une BO signée KAWAI Kenji (Et pas la série ? Ce ne serait pas plutôt le best of habituel ?…) et qu’on n’a pas encore la bande-annonce de la chose en visu. Mais elle ne devrait pas tarder…
Les "Studio" Cinéma de Tours organisent du 11 au 23 mars 2009, le 10ème Festival de Cinéma Asiatique de Tours. Je vous copie/colle le mail qu'on a reçu :
"Un thème général va parcourir la programmation : le rapport à la nature dans le cinéma asiatique : Shohei Imamura, Hou Hsiao Hsien, Apitchatpong Weerasethakul, King Hu, Kim Ki Duk entre autres seront au rendez-vous, Sans oublier bien sûr l'animation japonaise qui sera très présente comme les années précédentes : Hayao Miyazaki, Keiichi Hara, Tsuneo Goda, Akio Nishizawa...
Le festival propose comme d'habitude : des films inédits, des films d'artistes (Ashish Avikunthak par exemple), des avant- premières : Tokyo Sonata de Kiyoshi Kurosawa, 24 City de Jia Zhang Ke, The Chaser de Hong-Jin Na, Ponyo, sur la falaise de Hayao Miyasaki.. des rencontres avec des réalisateurs : Jeon Soo-Il, Jia Zhang Ke (sous réserve), Jean-Gabriel Périot, Yo Ota, des critiques de cinéma : Charles Tesson.
N'oublions pas le week-end autour du documentaire à la médiathèque de La Riche les 21 et 22 mars.
En outre, 2 expositions sont proposées :
- »Lueur » de Li Hou-Yu
- »Yunnan, en attendant les nuages » de Jemina Boraccino."
Vesoul, Deauville, Toulouse, Tours... Le cinéma asiatique est désormais TRES bien représenté en France, ça n'est pas nous qui nous en plaindrons, mais s'ils pouvaient juste éviter de tous se caser grosso modo au même moment, ce serait bien aussi, non ?... Comment se fait-ce? En mars ça repart ? Guéguerres mesquines d'absorption usuelles ? Quand il fait froid : tous en salles ?... Peu importe : y'a du jaune en masse sur les toiles de ciné et c'est tant mieux pour nous !
Plus que trois jours avant l'ouverture de cette quinzième édition du Festival International des Cinémas d'Asie (FICA) de Vesoul !
Le programme détaillé est en ligne. L'occasion de vous rappeler que la manifestation fête avec cette édition ses 15 ans d'existence. C'est ainsi un programme bien dense qui nous est proposé, dont le détail se trouve sur le site même du festival (voir lien ci-dessous). Extraits du communiqué de presse avec quelques éléments de la programmation en guise de teasing :
"Le FICA (Festival International des Cinémas d’Asie) fête ses 15 ans du 10 au 17 février 2009. Créé en 1995, le FICA (Festival International des Cinémas d’Asie) de Vesoul est le plus vieux des festivals asiatiques d’Europe et, originalité, le seul des festivals asiatiques européens à s’intéresser à l’Asie dans sa totalité géographique du Proche à l’Extrême -Orient. Lors de sa dernière édition, en 2008, il a attiré 24 000 spectateurs. Il veut rester fidèle à sa devise : la qualité à la portée de tous, et cela dans une ambiance festive tant appréciée de tous et dans un lieu de projection de grande qualité, le Multiplexe Majestic – Espace des Lumières. Du 10 au 17 février 2009, faisons la fête de nos (vos) 15 ans d’existence ! Pour marquer cet anniversaire un bouquet d’images, composé de 75 films inédits ou rares sélectionnés pour en mettre « Plein les yeux ! », sera proposé au public ; images plurielles venues de toute l’Asie géographique du Proche à l’Extrême-Orient, conformément à la vocation du FICA de présenter tous les Cinémas d’Asie. (...)
Compétition longs métrages de fiction inédits en France
Chine : Le mirage de Zhou Hongho – 2008 – Première internationale
Corée : Daytime drinking de Noh Young-seok – 2008 – Première française
Inde : Gulabi talkies de Girish Kasaravalli – 2008 – Première française
Indonésie : Pesantren (3 wishes, 3 loves) de Nurman Hakim – 2008 - Première européenne
Irak : L’aube du monde d’Abbas Fahdel – 2008 – Première européenne
Kazakhstan : Un cadeau pour Staline de Roustem Abdrashev – 2008 – Première française
Philippines : 100 de Chris Martinez – 2008 – Première européenne
Sri Lanka : Flowers in the sky de Prasanna Vithanage – 2008 – Première française
Taiwan : Cape n°7 de Wei Te-sheng – 2008 – Première française
Hors Compétition :
Film d’ouverture : Kirghizistan : Chant des mers du sud de Marat Sarulu – 2008 –Inédit
Film de clôture : Japon : Tokyo Sonata de Kiyoshi Kurosawa – 2008 – avant première
Séances spéciales Japanimation : Ken, l’ère de Raoh de Takahiro Imamura – 2008
Amer béton de Michaël Arias – 2006.
Documentaires – Compétition :
Afghanistan/France : La reconstruction par le théâtre d’A Paraboschi – 2008 – 1ère mondiale
Birmanie/France : Sur la route de Mandalay d’Alain Mazars – 2008 – Première mondiale
Iran : Persian cat walk de Marjan Alizadeh – 2008 – Première française
Russie (Sibérie)/France : L’école nomade de Michel Debats – 2008 – Inédit
Syrie : Iraqis in multi classes exile de Fajr Yacoub – 2008 – Première internationale
Taîwan/France : Taiwan 2008, paroles de campagne de J-R Thomann – 2008 – 1ère mondiale
Thaïlande/France : Le docteur et les montagnards de Raphaël Peretti – 2008 - Première mondiale
Vietnam : Etranges métiers de Kieu Nhi – 2008 – Première internationale (...)"
Et ceci n'est qu'un petit aperçu du menu très copieux de cette édition. De quoi donner envie d'en voir plus. Plus de renseignements et le programme détaillé sur le site du festival : www.cinemas-asie.com
Il ne se passait tellement plus rien ces derniers temps côté cinéma à la Maison de la Culture du Japon à Paris qu'on est passé un peu à côté d'un nouvel "évènement" ciné dédié cette fois-ci au cinéma contemporain. En voilà qu'elle est bonne l'idée, le cinéma contemporain.
Blague mise à part, depuis le 17 janvier et jusqu'au 28 mars vous avez la possibilité de voir un petit panel de films récents et plutôt de qualité, excepté deux d'entre eux, Loft de Kurosawa Kiyoshi et La Mort en lignede Miike Takashi, à oublier. Enfin ça ne regarde que l'auteur de ces lignes hein...
Au programme rayon Entertainment, le décalé Taste of Tea de Otomo Katsuhito, l'inégal mais chouette Glory to the Filmmaker! de Kitano-sama et enfin le très coloré et musical Sakuran de Ninagawa Mika (qui c'est?) plus connue pour ses talents de photographe qu'autre chose. Pour faire fonctionner les méninges un peu plus qu'en temps normal il faudra aller faire un tour du côté de chez Kon Satoshi avec Paprika. On frémira pour finir avec l'inégal -et excellent parce qu'inégal- Retribution de Kurosawa Kiyoshi.
Parmi cette liste de films pas bien nouveaux on trouvera un documentaire de Yann Dedet (monteur et acteur chez Truffaut et Pialat entre autre) sur son premier voyage au Japon. Parait-il que c'est joli car il saisit le "merveilleux des instants". Second et dernier documentaire, La Famille Sirota et le 20e siècle de la cinéaste Fujiawara Tomoko qui retrace les destins des membres de cette famille juive d'artistes de l’Ukraine à Tôkyô, en passant par Vienne, Varsovie, Paris, les Etats-Unis. Le cycle a certes déjà commencé, mais l'ensemble des films et documentaires sont encore visibles. A noter aussi le samedi 7 mars à partir de 17h la projection de Loft suivi d'une conférence de Diane Arnaud, auteur du livre Kiyoshi Kurosawa, Mémoire de la disparition.
Informations, tarifs et horaires juste en dessous de mon pseudonyme.
« (…) Citroën serait sur le point de relancer le label DS, du nom de la célèbre berline dessinée par le designer italien Flaminio Bertoni, affirme, mardi 3 février, le quotidien Les Echos. Un premier modèle de la DS nouvelle version va être dévoilé cette semaine. Phares pivotant dans les virages (à partir de 1968 seulement), suspension hydraulique, direction assistée, freins à disques... Dès son apparition en 1955, au Grand Palais, à Paris, les nombreux attraits technologiques de la DS ont fait rêver. En 1969, lors du salon de l'automobile à Paris, on fête la sortie du millionième exemplaire. La DS est la voiture star des années 1960, choisie par le général de Gaulle comme voiture officielle de la présidence. Aujourd'hui, la DS alimente toujours les ventes aux enchères de voitures d'exception pour collectionneurs fortunés.
Le 7 février, dans le cadre du salon Rétromobile, à la porte de Versailles, à Paris, se déroulera la vente de la DS21 Prestige, spécialement conçue pour l'animateur de radio-télévision Philippe Bouvard, baptisée "voiture-bureau" (séparation vitrée d'avec le chauffeur, radio stéréophonique à l'arrière, etc.), évaluée entre 50 000 et 80 000 euros. Elle a été carrossée par Henri Chapron, dont une DS19 coupé Le Dandy de 1964 sera aussi mise aux enchères lors du salon.
(…) Cette renaissance de la mythique automobile, commercialisée jusqu'en 1975, s'inscrit dans une stratégie plus large de repositionnement de la marque Citroën davantage vers le haut de gamme, selon Les Echos. Le constructeur automobile aurait en projet toute une ligne de véhicules, dont le premier modèle devrait être commercialisé en 2010. Un vaste plan marketing doit être présenté aux concessionnaires mercredi et à la presse jeudi. Citroën devrait dévoiler à cette occasion un logo légèrement modifié, et un plan pour améliorer la relation client dans les concessions. Nul ne sait si l'actuel locataire de l'Elysée passera commande, comme quelques-uns de ses prédécesseurs. »
Voilà voilà.
Vous allez me dire : ok, c’est bien, mais quel est le rapport avec Cinemasie ? Ce site va t’il désormais partager sa bannière avec autoplus.com ?
Chers amis, cet article me donne l’occasion de revenir sur l’un de mes (nombreux) films fétiches : le fabuleux The Goddess of 1967 de la chinoise Clara Law, qui, tout du long, rend hommage à cette voiture si particulière. En plus de vanter les nombreux mérites de l’actrice Rose Byrne… Pour fêter la renaissance de la tuture, voyez le film.
